Mon histoire
Pas que photographique
Avant de devenir photographe, j’ai exploré des chemins improbables : des études de mode, un passage par le marketing où je vendais des défibrillateurs… Bref, j’étais en quête de sens, sans trop savoir où cela me mènerait.
Il y a une dizaine d’années, tout a commencé avec Aysu, ma chienne. En voulant immortaliser ses moments de vie, j’ai découvert la photographie animalière. Puis, ma curiosité m’a poussée vers des projets plus artistiques, comme la photo de nus. Passionnée, j’ai passé des heures à apprendre, expérimenter et perfectionner ma technique. Pourtant, je clamais que jamais je ne deviendrais professionnelle, et encore moins photographe de mariage.
Et puis est arrivé le Covid. Dans un élan de défi ou peut-être de folie, je me suis inscrite à une formation sur la photographie de mariage. Honnêtement, je me disais que c’était un bon moyen de rentabiliser cette passion tout en apprenant à être pro. Et puis, il y a eu ce tout premier mariage. Je me souviens précisément d’un moment où la mariée et sa sœur, submergées par la pression de la journée, ont tout lâché et se sont mises à danser ensemble sur une musique. Ce moment était simple, vrai, et terriblement émouvant. Derrière mon objectif, j’ai su : c’était ça que je voulais faire. Être témoin de ces instants bruts, capturer des émotions authentiques et offrir des souvenirs impérissables à ceux qui les vivent.
Depuis, cela fait quatre ans que je vis au rythme de ces moments précieux. Chaque clic est une chance de raconter une histoire et de célébrer ce qui nous unit. La photographie, pour moi, c’est bien plus qu’un métier : c’est un moyen de partager et d’immortaliser ce qui compte vraiment.
Plantes
Mon Univers
Quand je ne suis pas derrière mon appareil photo, je plonge dans ma bibliothèque, un joyeux mélange de romans, mangas et vinyles. Parmi mes incontournables, les œuvres de David Foenkinos (La Délicatesse et Charlotte en tête) que je relis sans jamais m’en lasser. Les mangas occupent aussi une place de choix : je collectionne tout ce que Makoto Shinkai a scénarisé et ai eu un énorme coup de cœur pour Au-delà des mots, vies d’ensemble.
Côté musique, ma collection de vinyles est aussi variée que mes lectures. Je suis fan de Ben Mazué, des X Ambassadors (j’ai enfin trouvé leur dernier disque, bonheur absolu !) et de Charlotte Cardin, entre autres. Mais j’aime aussi découvrir de nouveaux artistes en concert, même quand je ne connais pas la tête d’affiche.
À côté de tout ça, j’ai une collection de carnets que je n’utilise jamais. Si un carnet est trop joli, je refuse de l’abîmer en y écrivant quoi que ce soit. Il reste là, comme un petit trésor que je garde précieusement.
Je suis aussi fan du Japon. J’y suis allée une fois, pendant trois semaines, seule avec mon sac à dos, et depuis je rêve d’y retourner, cette fois avec ma compagne. Le Japon a une place toute particulière dans mon cœur. Depuis mon voyage, j’ai commencé à collectionner les Maneki Neko (ces petits chats porte-bonheur). J’en ai même un tatoué, une façon pour moi de garder un peu de ce pays avec moi, où que j’aille.
Livres, mangas, musique, carnets et Maneki Neko : ces passions nourrissent mon imagination et m’aident à créer des images qui racontent des histoires et des émotions. Et vous, quel est le livre ou l’objet qui vous accompagne partout ?
